L'APOSTOLAT ME PARLE: 43ÈME NUMÉRO

  • Album 1
Apotre du CAA de KALEMI

7 Dec 2022

Dieu est infiniment grand ! Introduction Bien aimés, nous sommes heureux de nous entretenir dans l’espace de temps qui est précieux pour notre existence et en profiter pour vous remercier de l’honneur que vous faites à cette rubrique de « L’apostolat me parle. » Pour mieux nous faire comprendre, nous nous faisons le devoir de donner, en toute modestie, notre appréhension de l’infinité de Dieu. En effet, l’infinité de Dieu veut tout simplement dire qu’il existe en dehors de l’espace et du temps et n’est pas limité par ces éléments. Le dictionnaire français définit le mot « Infini » comme étant ce qui est sans limites, ce qui n’a ni commencement, ni fin. Quand nous faisons référence à l’infinité de Dieu, nous pensons généralement à ses attributs : omniscient, omnipotent et omniprésent. L’omniscience signifie que Dieu sait tout, qu’il a une connaissance infinie. C’est cette connaissance infinie qui le qualifie comme souverain et juge de toutes choses. Il sait non seulement tout ce qui arrivera, mais aussi tout ce qui aurait pu arriver. Rien ne le surprend et personne ne peut lui cacher son péché. Beaucoup de versets bibliques révèlent cet aspect de sa nature, comme par exemple 1 Jean 3.20 : « …Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. » L’omnipotence signifie que Dieu est tout-puissant, qu’il a une puissance infinie. C’est important parce que c’est ce qui lui permet d’accomplir sa volonté souveraine. Puisqu’il est omnipotent et d’une puissance infinie, rien ne peut empêcher sa volonté et ses desseins divins de s’accomplir. Beaucoup de versets bibliques révèlent cet aspect de sa nature, par exemple le Psaume 115.3 : « Notre Dieu est au ciel, il fait tout ce qu’il veut » ou la question des disciples : « Qui peut donc être sauvé ? » (Matthieu 19.25) et la réponse de Jésus : « Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. » (Matthieu 19.26) L’omniprésence signifie que Dieu est toujours présent. Il n’y a aucun endroit où vous pouvez échapper à sa présence. Il n’est pas limité par l’espace et le temps : il est présent partout et à chaque instant. Sa présence infinie est importante en ce qu’elle établit son éternité. Il a toujours existé et existera toujours. Avant la nuit des temps, il était là. Avant que le monde, ou même la matière, ne soient créés, il existait. Il n’a ni commencement ni fin, il n’y a jamais eu de temps où il n’existait pas et il n’y en aura jamais où il aura cessé d’exister. Là encore, il y a beaucoup de versets bibliques qui nous révèlent cet aspect de la nature de Dieu, comme par exemple le passage en Psaumes 139.7-10 : « Où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira. » Puisque Dieu est infini, on dit aussi qu’il est transcendant, ce qui signifie qu’il est infiniment au-dessus de sa création, plus grand qu’elle et indépendant d’elle. Cela veut dire qu’il est tellement infiniment au-dessus et au-delà de nous et de notre entendement, que s’il ne s’était pas révélé lui-même, nous ne pourrions pas le connaître. Heureusement, Dieu ne nous a pas laissés dans l’ignorance : il s’est révélé à nous au travers de l’histoire de la création et par son incarnation en son fils notre Seigneur Jésus-Christ . C’est pourquoi, nous pouvons le connaître et savoir comment être réconciliés avec lui et comment vivre selon sa volonté. Malgré notre finitude et son infinitude, nous pouvons le connaître, parce qu’il s’est révélé à nous. L’adresse de l’apôtre Paul aux Éphésiens et le message du prophète Esaïe ci-dessous , décrivent aussi la dimension infinie de Dieu : « Que vous soyez capable de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur et la profondeur et la hauteur et de connaitre l‘amour du Christ qui surpasse toute connaissance afin que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » Ephésiens 3 :18,19 "Qui a mesuré les océans dans le creux de sa main ? Qui a fixé les dimensions du ciel dans une mesure et fait tenir toute la poussière de la terre dans un tiers de mesure ? Qui a pesé les montagnes à la balance et les collines à la bascule ?», Esaïe 40 :12 Paul désirait que les Éphésiens n’en restent pas à la seule connaissance de leur salut, ou même de grandes perspectives du plan divin qu’il venait de tracer dans les chapitres précédents. Il priait pour qu’en eux-mêmes, dans leur être intérieur, ils soient imprégnés de Christ et de l’amour divin. Ainsi ils seraient capables de connaitre quelque chose du plan de l’amour de Dieu a l’egard des hommes dont il énumère les dimensions : – La largeur, aussi étendue que l’amour de Dieu qui aime tous les hommes sans excep¬tion et offre à tous son salut. Ce salut va jusqu’au-delà de la dimension visible de l’Eglise ; il est pour quiconque qui croit en Jésus Christ, le seul nom par lequel un homme peut être sauvé. – La longueur, aussi infinie que l’éternité ! Le temps n’existe pas pour Dieu. Avant la fondation du monde son plan était prêt ; il se déroule maintenant dans ce qui est pour nous le temps, et il trouvera son plein aboutissement dans l’éternité où le temps ne comptera plus. – La profondeur, aussi insondable que les souffrances de Christ. Pour tirer les hommes de leur profonde misère, le Fils de Dieu s’est anéanti en se faisant homme comme eux. Il a consenti à mourir, à descendre “dans les parties inférieures de la terre” (Ephésiens 4 :9), dans la tombe. – La hauteur, aussi élevée que la gloire de Christ ressuscité qui est “monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’Il remplisse absolument tout” (Ephésiens 4. 10). C’est du ciel qu’Il reviendra pour nous chercher et nous amenés là où Il se trouve afin que nous partagions sa gloire (1 Thessaloniciens 4. 15-17). Ainsi, dans toutes ses dimensions, c’est sur Christ que repose le plan de Dieu. C’est en Lui qu’il aura son plein déploiement : la manifestation des “immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le christ Jésus” (Ephésiens 2. 7). La méditation de ces pensées éternelles de Dieu nous fait saisir quelque chose de l’infini de l’amour du Christ et de connaitre pourquoi Il surpasse toute entendement humain En tant que ses Enfants, nous apprécions différemment la grandeur infinie de Dieu et surtout quand nous sommes confrontés à des situations qui ne répondent pas nos attentes. Dans le cas précis notre OUI s’accompagne généralement d’un « MAIS… » Dans le livre des proverbe nos pouvons lire, « Mon fils (ma fille), ne méprise pas la correction de l’Eternel et ne sois pas dégouté(e) lorsqu’il te reprend, car l’Eternel reprend celui (celle) qu’il aime, comme un père l’enfant qui a sa faveur » Proverbes 3.11-12 “Certes, sur le moment, une correction ne semble pas être un sujet de joie mais plutôt une cause de tristesse alors que dans sa dimension infinie la CORRECTION est utile pour nous recadrer. Mais par la suite, elle a pour fruit, chez ceux (celles) qui ont ainsi été formé(e)s, une vie juste, vécue dans la paix.” Hébreux 12.11 "Il est heureux, l'homme que Dieu corrige. Ne rejette pas l’instruction du Tout-Puissant. Job 5:17 Nous ne pouvons pas appréhender la grandeur de Dieu sans avoir suivi les recommandations de notre coach à savoir « Jésus-Christ « comme nous pouvons le découvrir à travers ce récit connu de plusieurs : Les jeunes cavaliers s’entraînent au saut d’obstacles sous l'œil vigilant de leur entraîneur. Voici qu’un cheval passe franchement à côté de l’obstacle. Le coach arrête le cavalier et explique : - Tu ne l’as pas tenu assez fermement avec la rêne gauche. L’élève répond : - Oui, mais un chien a aboyé ! Un autre cheval s’arrête net devant les barres. Le coach explique : - Tu aurais dû aborder l’obstacle en le talonnant légèrement. Le cavalier répond : - Oui, mais il est têtu depuis le début ! Alors l’entraîneur stoppe tout le groupe et déclare : - Arrêtez de me dire : “Oui, mais”, et de chercher des valises d’excuses ! Dites-moi plutôt : “Mais oui, j’aurais dû faire attention ! Mais oui, j’ai fait une erreur et je vais essayer de la corriger !” Ce petit récit te rappelle-t-il quelque chose ? Es-tu plutôt du genre à dire “oui, mais…” lorsque ton coach t’apporte une correction ou à dire “mais oui, je ferai plus attention la prochaine fois” ? Et à Dieu, que lui réponds-tu lorsqu’il te corrige ? Pour progresser en sport, comme dans notre vie de foi, reconnaissons nos fautes, sans se chercher des excuses. Si nous lisons tout le passage d’Hébreux chapitre 12 versets 1 à 16, nous y découvrirons que c’est un privilège d’être corrigé par Dieu, car cela signifie qu’Il nous considère comme ses enfants et souhaite que nous portions de bons fruits et vivions une vie juste, vécue dans la paix. dans son infinité il pénètre avec amour notre « Vie » pour nous rappeler à l’ordre

Tshitshi Tshisekedi

Apôtre de district

Si ce n'est pas dans une demarche de foi, de reconnaissance et d'amour, les offrandes apportées dans la maison de Dieu ne seraient que des billets de banque...